Amid Faljaoui, nouveau boss du Cercle de Wallonie
Le Cercle dans la presse

Amid Faljaoui, nouveau boss du Cercle de Wallonie

Dans Sud Presse, 18/01/2017

Chroniqueur économique sur Classic 21/Musiq 3 depuis 10 ans, directeur du Trends et du Vif/L’Express, Amid Faljaoui est le nouveau directeur général du Cercle de Wallonie, le cercle d’affaires fondé à Namur en 2004. Il succède à André Van Hecke, en ce compris dans l’animation de « 100 Patrons », qui démarrera le 4 février à Namur.

Amid Faljaoui, vous étiez présent à l’opération de speed-coaching « 100 Patrons » l’année dernière. Qu’en avez-vous rapporté ?

Je tiens tout d’abord à rappeler qu’au départ cette opération est une très bonne idée d’André Van Hecke, pour laquelle les équipes du Cercle, dont son président Pierre Rion, et nos partenaires, dont Sudpresse, travaillent sans compter. Ce temps si précieux pour les patrons – ils empiètent sur un week-end généralement passé en famille après une semaine consacrée aux affaires -, ils l’offrent aux participants de l’opération, dans le très beau cadre du Cercle de Wallonie.

C’est le format de l’opération, découpée en face à face de dix minutes, qui pousse les patrons à aller à l’essentiel ?

S’ils sont patrons, généralement, c’est qu’ils possèdent un « plus » que les autres n’ont pas. Et comme ce ne sont pas des coachs professionnels pour la plupart, ils vont « to the point », toujours avec tact. Ils tiennent un discours de vérité. Ils ont à cœur également de montrer leur intérêt pour la Wallonie et pour le bien-être de celles et ceux qui y travaillent, y ont des projets, parfois des questionnements. Pour toutes ces raisons, leurs conseils valent leur pesant de plutonium. Pour toutes ces raisons j’invite les personnes qui nous lisent et qui sont en quête de réorientation, volontaire ou pas, à s’inscrire et à nous rejoindre. « 100 Patrons » rassure en brisant le cloisonnement. C’est le lieu où partager avec d’autres une situation provisoirement délicate, des questions, une réorientation. Quel est le profil des personnes concernées par l’opération « 100 Patrons » ? Il y a un large éventail de profils. Je songe aux secousses qui ont traversé la Wallonie en 2016, à Caterpillar notamment. Il n’y a pas que les cols bleus qui y ont été lourdement touchés. Il y a toute une génération d’ingénieurs et de techniciens d’une cinquantaine d’années qui se retrouve dans l’obligation de rebondir. Un phénomène identique s’est produit dans le secteur bancaire. J’invite toutes ces personnes à envisager comme une réelle opportunité d’avenir de créer leur propre structure et de devenir indépendant. Ils ont un potentiel excellent, et une opération comme « 100 Patrons » peut être le lieu de cette prise de conscience, au travers d’un échange de dix minutes qui balayera beaucoup de clichés et d’appréhensions. Vos conseils à celles et ceux qui s’inscriront à l’une ou plusieurs matinées de ce speed-coaching unique ? Préparez-vous. Ramassez votre pensée en dix minutes. Sériez vos questions, travaillez votre présentation et la présentation de votre problématique. Il est important également de laisser un temps suffisant à la proposition de piste que va vous faire le patron. Votre interlocuteur est là pour guider votre réflexion et vous aider à rebondir grâce à des conseils de qualité gratuits. Il doit recevoir assez d’éléments pour pouvoir, au besoin, vous recommander en live à un patron présent à une autre table, dans un contexte macroéconomique où les faillites sont en baisse et la création d’emplois en hausse. Olivier Debus

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