Le banquier traditionnel, une espèce en voie de disparition ?

Gérer les dépôts d'épargne et les convertir en crédits sensés. Ce bon métier de banquier ne semble fondamentalement pas déjà appartenir au passé. Mais on dit de ces argentiers qu’ils doivent de plus en plus jouer aux marketeurs de services tape-à-l'œil et contre-intuitifs, dans la confusion des genres entre assurances, assistance web et même téléphonie.

Dans le temps, on démarrait au bas de l’échelle, au guichet, au service du client. Avec l’ambition d’un jour devenir directeur d’agence. Puis directeur de réseau d’enseignes. Pour, pourquoi pas, viser ensuite une place de manager. 

Jusqu’à un carrefour professionnel où le banquier choisit de rester dans le retail ou de passer du côté des affaires et des investissements de plus grandes envergures. Financement d’entreprises, fusions et acquisitions, introductions en Bourse…

La banque commerciale gardant ses richesses, à commencer par la proximité avec les « consommacteurs » de l’économie. Ou est-ce au contraire la première ligne, la plus exposée à d’éventuelles insatisfactions des clients, la plus rythmée par des tâches insignifiantes édictées par la direction ?

Au final, quelle est la place du banquier en 2022 ? Le Cercle de Wallonie répondra à cette question au travers d’un débat promis authentique réunissant deux experts avisés, Philippe Wallez, Head of ESG, Public Affairs & Senior Client Advisor (ING) et Pino Attardo, directeur d'agences et retail manager (CPH).