Parlons cash avec le premier banquier de Belgique

Hier une pandémie. Aujourd’hui la guerre. Les temps incertains n’ont pas la même emprise sur tout le monde. Voyez BNP Paribas Fortis. La première banque du pays a engrangé en 2021 quelque 2,6 milliards d’euros. Le plus gros bénéfice depuis que Max Jadot a pris le gouvernail de ce paquebot financier. Le capitaine d’industrie n’en perd pas pour autant la mesure de sa mission économique : venir en soutien des familles et des entreprises pour traverser les épreuves actuelles.

Le CEO de BNPPF confiera au Cercle de Wallonie comment il réagit face au drame humain de l’Ukraine et au choc énergétique qui en découle, quel scénario économique il anticipe sur base de la résilience de nos entreprises, des investissements consentis et des opportunités du marché du travail.

Max Jadot ne pourra certainement pas faire abstraction des cahots de la chaîne d’approvisionnement mondiale, de l’évolution des prix des matières premières ou des quasi-pénuries affectant certains secteurs du marché. 

Le premier banquier de Belgique rappellera sans doute que BNP Paribas aide les familles et les entreprises à surmonter les crises depuis deux siècles. Et que, forte de sa solvabilité, elle en a toujours les capacités.

Sa venue sera sûrement l’occasion d’aborder les fermetures d’agence, les tarifs qui augmentent, les prêts qui se resserrent. Ou encore le transfert de la totalité du bénéfice de la branche belge vers Paris. Une opération logique répliquera assurément Max Jadot. Mais quel entrepreneur prétendrait qu’il ne faut jamais retourner le capital à ses actionnaires ?