Le Fédéral se montrera-t-il intraitable dans l’exercice de ses ponctions ? En matière de fiscalité immobilière, le gouvernement veut souffler le chaud et le froid. Alors que la brique subit déjà une large taxation à différents (et trop nombreux) niveaux de pouvoir. Et que la base de cette fiscalité, le revenu cadastral, n’a pas eu droit au moindre petit ravalement de façade depuis près de 50 ans. 

Dans la réforme fiscale rêvée par l’actuel ministre des Finances, les investisseurs immobiliers auraient du souci à se faire. On parle d'un impôt prélevé à la source des loyers réels. Les multipropriétaires ne seraient pas épargnés. Leurs biens seraient copieusement imposés sur base d'un rendement théorique, même s'ils ne sont pas mis en location. L'impôt sur les plus-values immobilières serait également musclé, porté systématiquement à hauteur de 25%. 

C’est que l’immobilier, moins mobile par nature, apparaît plus facile à (sur)imposer. Même si elle est déjà lourde cette fiscalité immobilière. Ne serait-ce qu’en termes de TVA sur les logements neufs ou les droits de succession. Mais la nouvelle fiscalité immobilière permettra ainsi à nos décideurs fédéraux d’équilibrer leur gymnastique budgétaire, en finançant leur révision à la baisse des taxes sur les revenus du travail. 

Face à ces sombres perspectives, le Cercle réunit des experts en la matière pour vous éclairer: