Polytechniciens, bioingénieurs, médecins, ces profils professionnels sont nombreux à rejoindre l’industrie. Mais sans perdre pour autant leur vocation de progrès, de guérison, d’amélioration. Ces femmes et ces hommes de sciences n’apprécient pas forcément le label « business », mais lui préfèrent l'étiquette d'entrepreneur. Ça leur correspond davantage car pour certains, le business, ils y sont confrontés par la force des choses. Une sorte de mal nécessaire pour offrir leurs technologies ou produits au plus grand nombre.

Le goût de l'entrepreneuriat tient parfois au hasard de la vie. Il suffit de participer à un forum académique, un congrès scientifique et d’y faire une rencontre déterminante. Il suffit parfois d’être confronté à un problème, une erreur, qui mène à une découverte.

S’ensuit le cas échéant une procédure de spin-off, favorablement financée par des entremises avec des « risqueurs de capitaux », des institutionnels et autres invests privés. Et l’aventure commence dans une entreprise fraîchement émoulue. Une start-up ou une TPE dont les solutions innovantes s’appuient sur les recherches expérimentales.

La suite, qui ne la rêve pas faite de succès ? Si l’on invente, c’est pour faire avancer le monde. Pour retracer ces trajectoires et carrières inspirantes, le Cercle de Wallonie réunira pour vous Amélie Jacquemin, professeure d'entrepreneuriat à l'UCLouvain et Benoît Macq, professeur à l’Ecole Polytechnique de Louvain et cofondateur de plus de 10 spin-off du numérique.