De Paradisio à Pairi Daiza. Au-delà d’une genèse laborieuse et de déluges financiers, le célèbre parc animalier symbolise le miracle entrepreneurial belge. Une référence qui rayonne bien au-delà de nos frontières et s’est déjà vu décerner à trois reprises le titre de meilleur zoo d’Europe.

Il faut dire que les visiteurs ne cessent de témoigner leur fidélité. L’année dernière, ils étaient près de 2 millions à s’y promener malgré la pandémie et des mesures politiques compliquant l’accès sans raison, comme l’a regretté Éric Domb.

Le créateur de cet univers animalier de près de 80 hectares le défend comme l’un de ses petits. Bec et ongle. Passionné par les rencontres et les voyages, Éric Domb a dit adieu il y a 30 ans à sa toge d'avocat et son attaché-case de consultant pour ce projet éminemment personnel. Il veut depuis réaliser son rêve : un jardin extraordinaire qui rassemble toutes les splendeurs de la planète.

Un écrin pour découvrir faune et flore qui grandit mais surtout s’embellit d’année en année. Steppe, oasis, jardin japonais viennent compléter le tableau exotique. Tandis qu’un gigantesque sanctuaire, une serre de 4 hectares reproduisant le climat tropical, doit sortir de terre d’ici 2024.

Un investissement qui pèse à lui seul plus de 100 millions d’euros. Pour diriger et pérenniser Pairi Daiza, mieux vaut avoir la main verte en finance. Sans compter que d’autres chantiers n’attendent pas, à l’instar de l’augmentation de la capacité hôtelière.

Mais Éric Domb poursuit un projet plus ambitieux encore, celui de la conservation des espèces. L'entrepreneur pour qui le succès n'est que temporaire veut que la vie qu’il a consacrée à la création de ce cadre enchanteur serve à l’essentiel : notre communion avec la nature.