PS, MR et Ecolo ont trouvé en juin dernier un accord pour réformer la façon de taxer le parc automobile. Pour une fiscalité globale inchangée, c’est la distribution qui variera dès 2023 en fonction des caractéristiques des véhicules. Le gouvernement wallon a en ligne de mire les véhicules puissants, lourds et émetteurs de plus de CO2.  

Il s’agit d’un changement d’approche où le choix du véhicule aura un impact direct sur le montant de l’impôt. Selon que l’administration considère que l’auto dégrade davantage les routes ou occupe plus l’espace public, soit plus polluant ou dangereux. 

Cette révision fiscale s’appliquera aux nouvelles immatriculations dès septembre 2023. Voilà tout l’intérêt de savoir comment orienter les nouvelles acquisitions. Tout véhicule commandé avant bénéficiera de l’ancien régime, même si la livraison intervient à l’entrée en vigueur du nouveau système. 

Le ministre wallon de la Mobilité a promis que « le véhicule de Mr et Mme tout le monde, dans les modèles de voitures les plus populaires, n’est pas touché. La plupart du temps, il est même avantagé ». 

Reste à découvrir la réalité des nouvelles ponctions fiscales, entre la ponctuelle taxe de mise en circulation (TMC) et l’annuelle taxe de circulation (TC). Pour décrypter qui paiera quoi, le Cercle de Wallonie, en partenariat avec BMW Quoilin, vous convie à profiter des analyses de Michel Martens, Directeur Services d'Etudes de la Febiac (Fédération Belge de l'Automobile & du Cycle).